Principe de l’action
Souvent introduites de façon involontaire dans le milieu naturel, ces plantes colonisent très rapidement les secteurs où elles s'implantent, notamment grâce à leur fort potentiel de dissémination par bouturage ou par les graines. Toute colonisation de milieu par ces types de végétaux tend à le fermer et perdre en biodiversité. Les plantes problématiques sur le bassin du Lay sont principalement les jussies grandiflora et pelpoïdes (cf. photo), et le baccharis.
Objectif de l’action
Limité l'expansion et la dissémination des plantes. L’opération consiste à arracher manuellement les herbiers de jussie aquatique et terrestre, à raison de deux à trois passages par an selon les secteurs. Les interventions mécaniques sont plus souvent conseillées pour limiter les reprises sur baccharis.
Principe de l’action
Principalement conduite sur cours d’eau et occasionnellement en marais, cette action consiste à réaliser des aménagements afin de faciliter l’abreuvement des animaux.
Cette mesure peut être conduite par la réalisation de rampe d’accès empierrée au cours d’eau, ou la mise en place de pompe à museau sur berge, avec un système d’aspiration dans le cours d’eau, ou encore par système gravitaire dans les zones à fortes pentes.
En parallèle, des clôtures sont généralement installées en berge pour éviter la divagation du bétail dans le cours d'eau. Lorsque que cela est nécessaire et techniquement possible, des points de franchissements peuvent être aménagés.
Objectif de l’action
Eviter la dégradation du lit et des berges par le piétinement des animaux lors de l’abreuvement au cours d’eau.
Eviter la divagation des animaux dans les cours d’eau. Protéger la ripisylve présente ou faciliter la régénération naturelle en empêchant le broutage des jeunes pousses par les animaux.
Contribuer à limiter l’érosion des berges et crée de l’habitat par diversification des strates. Améliorer les conditions d’auto-épuration du milieu.
Principe de l’action
Ces travaux sont principalement réalisés sur les petits cours d'eau ayant fait l'objet de travaux d'hydraulique de type rectification ou déplacement du lit, qui ont abîmés le lit et les berges, conduisant à la disparition du substrat (sable, gravier, cailloux) et des habitats pour la faune aquatique. Les opérations de restauration morphologique peuvent être légères, comme l'apport de granulats dans le fond du lit, diversifier les écoulements en créant des banquettes (photo ci-contre) ou en disposant des blocs dans le lit. Elles peuvent être également plus importantes, comme remettre le cours d'eau dans son lit d'origine.
Objectif de l’action
Améliorer les capacités auto-épuratrices du cours d'eau en reconstituant le substrat naturellement présent dans le lit. Diversifier les écoulements et favoriser l'oxygénation de l'eau. Recréer un lit naturel et des habitats pour la faune aquatique.
Principe de l’action
Il s'agit d'intervenir sur la végétation des berges (ripisylve), en général pour pallier à un défaut d'entretien, notamment sur les cours d'eau, ou dans le cadre de la réalisation d'autres travaux pour faciliter les accès comme lors des opérations de curage en marais. Les travaux consistent à intervenir sur les arbres morts, dépérissants, penchés, tombés dans le cours d’eau, formant des embâcles. Chaque intervention est regardée au cas par cas et conduite uniquement si elle est justifiée.
Objectif de l’action
Intervenir de manière sélective sur l’ensemble des strates de la ripisylve, afin de respecter les habitats et contribuer au maintien et au développement de la biodiversité. Prévenir la chute d'arbre et la formations d'embâcles importants. Dégagement des bords d’accès pour les travaux de curage en marais, tout en assurant le maintien de sujets isolés.
Principe de l’action
Conduite sur cours d’eau, cette action consiste à aménager des dépressions annexes au cours, afin de créer des zones favorables au repos et à la reproduction des espèces halieutiques.
Objectif de l’action
Reconnecter les annexes hydrauliques du cours d’eau afin d’accroître la diversification des zones de fraye, notamment celle du brochet, considéré comme bio indicateur. Cette action doit contribuer au maintien des espèces repères et à la diversification des habitats.
