Principe de l’action
Action principalement conduite en zone de marais. Elle consiste à reprofiler la berge en pente douce afin d’accroître sa stabilité et enrayer le mécanisme d’érosion. L’absence des végétaux sur berge ne contribue pas à limiter la dégradation des berges constituées de terre friable. Après talutage, il est proposé un ensemencement de la berge. Si l’aménagement se situe dans une zone d’élevage, il sera complété par la mise en place d’une clôture en haut de berge, afin d’éviter son piétinement.
Objectif de l’action
Par la réduction de la pente, accroître la stabilité de la berge en limitant la charge en tête et faciliter l’implantation des végétaux herbacés et ligneux. Cet aménagement doit contribuer à accroître la diversification des habitats en rive.
Principe de l’action
Action uniquement conduite en marais, consiste à rétablir le profil initial des voies d’eau. L’état de comblement actuel ne permet pas un fonctionnement optimum de ce milieu, qui subit par secteurs des assecs estivaux. A cette action, sont désormais associées les mesures de sauvegardes piscicoles.
Objectif de l’action
Le curage doit améliorer les conditions d’écoulement des eaux, tout en permettant à des habitats et biocénoses de se remettre périodiquement en place. Le curage améliore aussi les conditions de circulations hydrauliques et piscicoles.
Principe de l’action
Aménagement conçu en faveur de la faune piscicole, pour sa reproduction (frayère), en zones basses de marais. Cette approche peut également concerner ses migrations (franchissement d’ouvrages). L’aménagement de frayères consiste à reprofiler une zone basse ou l’ennoyer en faisant évoluer les niveaux d’eau. La franchissabilité des ouvrages peut consister à définir des périodes d’ouverture, ou équiper un ouvrage d’un aménagement spécifique. D’autre part, l’étagement des plans d’eau successifs associés à des débits d’étiage faibles n’oeuvre pas pour atteindre un bon état des eaux.
Objectif de l’action
Identifier puis rendre accueillant un maximum de zones potentiellement fonctionnelles pour la reproduction des espèces piscicoles, notamment le brochet, par l’aménagement de frayères. Faciliter la migration des espèces piscicoles holobiotiques, mais également amphibiotiques potamotoques et thalassotoques, sur l’ensemble du territoire. Supprimer certains ouvrages bien ciblés, afin de tendre vers l’ouverture de ces milieux, et ainsi accroître le développement de nouveaux habitats.
Principe de l’action
Action conduite sur cours d’eau ou en marais. Elle consiste dans bien des cas à appliquer les techniques végétales, afin de consolider une berge. Le maintien de cette dernière est souvent motivé pour le maintien d’un autre ouvrage. Le pied est stabilisé à l’aide de pieux et le talus est reprofilé avec de la terre végétale. Les plantations sont composées d’espèces adaptées au milieu aquatique, dites hélophytes.
Objectif de l’action
Façonner une berge à l’aide de techniques végétales pour accroître sa stabilité et celle des ouvrages dont elle dépend. Intégrer cet aménagement à son environnement et recréer de l’habitat là où il était absent. L’objectif est aussi d’accroître les capacités d’accueil du milieu. Contribue à la diversification des habitats et à l’amélioration de la biodiversité en règle générale.
Principe de l’action
Principalement conduite en marais, cette mesure vise à y assurer la gestion des niveaux d’eau, composante indispensable à la vie de ce milieu. En effet, toute la gestion de cette zone humide anthropique relève d’une gestion fine des niveaux d’eau, qui s’opère par la manoeuvre de ces vannes disposées harmonieusement sur l’ensemble du territoire. La plupart des Unités Hydrologiques Cohérentes (UHC) en sont équipées, afin d’adapter une gestion propre à chacune de ces zones. Les ouvrages font partie intégrante du réseau hydrographique.
Objectif de l’action
Il faut distinguer les ouvrages principaux, intermédiaires et les petits. Cette action est complémentaire à l’entretien des réseaux de canaux. L’objectif est de maintenir ou remettre en état ces ouvrages, afin d’être fonctionnels pour la gestion des niveaux d’eau, mais aussi pour assurer leur continuité écologique, par leur ouverture. Un règlement d’eau sera alors réalisé pour chaque ouvrage restauré.
Nouvelle action mise en oeuvre sur le territoire de la basse vallée du Lay depuis 2012, elle vise à préserver la faune piscicole, notamment lors des opérations de curage. La règlementation européenne, transposée en droit français, impose en effet la mise en application de mesures visant à protéger les espèces piscicoles, et tout particulièrement l’anguille. L’adoption du plan anguille par la France en traduit sa détermination. La mise en oeuvre des mesures de sauvegarde piscicole lors des travaux sur voie d’eau émane donc de cette règlementation.
Traditionnellement, les maîtres d’ouvrages conduisaient leurs opérations de curage sans identifier clairement les moyens mis en oeuvre pour assurer la sauvegarde piscicole. Dès lors, l’obligation de résultats leur impose d’être rigoureux à ce sujet.
Parallèlement, les maîtres d’ouvrages concernés n’ont pas souhaité modifier leur pratique de curage, en l'occurrence la technique du curage à sec. Cette technique se justifie dans bien des cas. Si un glissement vers un curage systématique en eau devait s’amorcer, il semblerait alors utile de mener des investigations fines. Ces dernières permettraient de mesurer l’impact procuré sur le milieu, notamment dû à la remise en suspension des particules et à la perturbation de son équilibre physicochimique.
Les objectifs affichés en termes de sauvegarde piscicole consistent à limiter au maximum les mortalités piscicoles induites par les actions de curage et occasionnées par l’abaissement de la ligne d’eau, la turbidité, le pompage, l’isolement des poissons dans les dépôts de vases (principalement les anguilles).
